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LA REUNION/ UNE NOUVELLE EXPOSITION A LA GALERIE EGREGORE par Michelyne Cailleau

SUD OUEST, 15 octobre 2023-    Après l’exposition Street Art durant les deux mois d’été, la galerie associative Egrégore propose depuis fin septembre les œuvres de sept artistes, peintres et sculpteurs, de Nouvelle-Aquitaine et d’ailleurs. Un vernissage a réuni six d’entre eux. Cette exposition sera visible jusqu’au 12 novembre, clôturant ainsi la saison de la galerie.

Un large panel

La douzaine d’artistes exposés représente un large panel des différentes techniques et courants actuels. (...)

Tout autre style s’impose chez Anne Bertoin, après une formation classique aux Beaux-Arts de Paris, elle a vécu vingt-deux ans au Canada. Les grands espaces naturels l’inspirent, aucune photographie des lieux, l’imaginaire s’inscrit dans ses toiles. D’un ton classique, elle évolue vers le réalisme, la matière lui donne une grande force. De lieux industriels abandonnés, sa peinture s’aventure dans la nature qui a repris sa place, tout en noir et blanc pour sublimer les paysages où abstraction et figuratif se mêlent.(...)

Anne Bertoin . Les espaces dévastés par Virginie Nielsen.

Kaléidoscope #2, Miroir de l'Art , février/ mars 2023, p.64-67.

   Mon travail repose sur l'idée de " trace mnésique " écrit Anne Bertoin qui ajoute: " à mi-chemin entre le conscient et l'inconscient, le tableau conduit le spectateur dans un no man's land imaginaire où l'histoire individuelle cède la place à l'histoire collective. Aux frontières de l'abstraction, la peinture d'Anne Bertoin explore le paysage à la façon d'un sismologue. On y sent palpiter les inquiétudes et angoisses liées au dérèglement climatique et dans chaque centimètre carré de toile le grand souffle de la nature. Cette nature qu'elle a longtemps côtoyée puisqu'elle a passé une grande partie de son existence au Canada. Au coeur de sa figuration foisonnante émergent des ruines, des rochers, des routes, des arbres, des êtres humains, un maelstrom de détails et de motifs qui nous plonge dans la grande incertitude de la vie, dans une forme de chaos qui peut être perçu comme un cataclysme aussi que comme une mutation, la peinture d'Anne Bertoin est à l'écoute du monde et de ses soubresauts.

Née en 1963 est notamment représentée par Manjari & Partners à Paris 11ème.

ANNE BERTOIN . PREMIERES NEIGES PAR MARTINE SALZMAN.

LIGEIA n°185-188 , janvier-juin 2021, pages 20-21.

Premières neiges est une œuvre où les antagonismes s'articulent avec fluidité. Ici l'effet de naturel est à son comble.

Les traces de la conscience affleurent partout mais rien n'est affirmé, comme si les décisions de l'artiste devaient rester invisibles.

 Nature inexploitable, sauvage par la grâce de la banalité.

Pentes de terre avec rochers, graviers et herbes naines.

La nature dans son état élémentaire,

Presque à nue au matin d'une chute de neige.

Rien de remarquable.

Rien de remarquable dans le sujet.

Rien de remarquable sauf sa banalité même.

Rien de remarquable si l'œuvre avait été un cliché photographique.

Il y en a tant de ravines dans les campagnes.

Mais cette impression de nature

Sans illusionnisme, d'un naturel poignant

Est l'œuvre de la main, du geste,

D'une sensibilité, d'une conscience.

Terre si intensément aimée.

Les taches d'encres rythment les rochers en marches noires descendantes.

Et les réserves blanches dansent au même rythme saccadé, irrégulier.

Les dégradés aqueux galbent les rochers.

Le pinceau souligne leurs cascades, d'un geste léger, sinusoïdal.

Sur la neige délicatement posée de minuscules empreintes capillaires noires et grises

Disent l'interdépendance du végétal et du minéral.

Et de larges coups de pinceau courbes, clairs,

Tracent un rythme vaste, incurvé, descendant,

Transcendant ce monde de rochers et de brindilles.

Mouvement d'une autre échelle

Premier geste sur la surface du papier

Qui fonde à chaque tache, à chaque empreinte,

Son avenir, son langage, son analogie.

 

 

RENAISSANCE - ANNE BERTOIN par CATHERINE RIGOLLET

L'AGORA DES ARTS in " Portraits d'artistes", novembre -décembre 2019 - On la croit abstraite, Anne Bertoin est une figurative. De ses grandes toiles où le bleu sombre, le gris nacré et le noir velouté dominent, émergent depuis quelques années des traces de vie. Des formes humaines « recolonisent » l’espace. C’est un corps de Bacchus semblant assoupi dans l’eau (Barmaid sous la mer, 2019). Un petit personnage, la tête entourée d’un halo blanc, errant dans ce qui nous apparait comme une immense clairière calcinée (Ma Sérénade, 2019). C’est encore un vieil homme encapuchonné, appuyé sur un bâton, perdu au milieu d’un escarpement rocheux d’un bleu glaciaire s’éclaircissant vers l’horizon pour ouvrir la perspective vers le lointain, à la manière des paysages flamands du XVIIe siècle (Ermites, 2018). Car le paysage est bien le véritable sujet des tableaux d’Anne Bertoin. Des paysages étranges, de désolation ou de destruction, « post-apocalyptiques » évoque-t-elle. Des témoins de désastres dont on ignore la cause : guerre, catastrophe écologique…Mais porteurs de traces de vie, même infimes, faisant germer l’espoir « d’une survie au cœur de l’histoire collective ». D’une renaissance. Tout commence par une peinture vinylique liquide et très transparente jetée de façon pulsionnelle sur la toile, dans une gestuelle proche de l’Action Painting, et que l’artiste laisse couler, avant de retravailler ces tâches et ces éclaboussures. À partir des hasards de la matière picturale, Anne Bertoin construit l’espace, ajoute, retranche, trace des lignes, maximise les effets, crée des lignes de fuite, finissant par donner du sens à l’aléatoire, par faire sortir des images, offrir des sensations, ébaucher une trame narrative, ambigüe, captivante. Ce travail, fondé sur l’improvisation, est aussi un travail issu de 40 ans de peinture. La trace de l’expérience vécue. À 14 ans, la brune adolescente née à Lyon en 1963 avait déjà le goût de peindre. Au cours de ses explorations muséales, la découverte de La Méduse du Caravage l’a convaincue qu’on pouvait dire des choses grâce à la peinture. Désireuse d’une formation figurative, elle suit l’atelier de Leonardo Cremonini aux Beaux-Arts à Paris. Puis elle s’envole vers le Canada poursuivre sa formation (Bachelor en Studio Art), notamment en sculpture, qu’elle pratique toujours, comme le dessin, dans une grande sobriété d’expression, mais avec humour. Elle restera vingt ans au Canada, inspirée par les grands espaces et « ce ciel si haut là-bas ». Puis il y aura Berlin, Leipzig, le retour à Lyon en 2014 et depuis septembre 2019 l’installation en proche banlieue parisienne. La puissance psychique de ses grands paysages semble décuplée dans son petit atelier. Preuve s’il le fallait que la force de l’imaginaire abat les murs.

AINSI PARLAIT LE BIG DATA de Thierry Charles

Ed . de L'Harmattan, Paris. Octobre 2018. Illustration de la page de couverture.

LETTRE A TOUS CEUX QUI PERSISTENT À FAIRE LEUR DROIT de Thierry Charles

Ed. De L'Harmattan, Paris, juillet 2017. Illustration de la page de couverture

SOUS LA SURFACE par NIKO RODAMEL

Le Petit Bulletin , Saint-Etienne, le 31 mai 2016 - La plasticienne Anne Bertoin expose actuellement une nouvelle série de toiles très personnelles, Les luttes invisibles, sur les cimaises de la galerie stéphanoise Le Réalgar. La plasticienne Anne Bertoin expose actuellement une nouvelle série de toiles très personnelles, Les luttes invisibles, sur les cimaises de la galerie stéphanoise Le Réalgar. Habituée à peindre des paysages post apocalyptiques où se mêlent abstraction expressionniste et figuration imaginaire, l’artiste s’interroge ici sur la différence entre l’apparence et ce qui se joue en réalité à l’intérieur d’un corps ou d’une société. Les toiles et les encres évoquent ainsi la lutte entre la vérité et le mensonge, la conscience et l’aliénation, la vie et la mort. Sensible au thème de la maladie, Anne Bertoin y voit une forme d’analogie avec les problèmes sociaux, politiques et écologiques. Les autoportraits semblent rongés par un mal énigmatique tandis que les paysages portent en eux les traces perceptibles de destruction. Les encres oscillent quant à elles entre radiographies d’un corps, images d’un monde microscopique et vie sous-marine où se meuvent d’étranges animaux des grandes profondeurs. Sous la surface des choses apparaît une réalité complexe, a priori insondable. Un remarquable ensemble d’une quarantaine d’œuvres subtilement introspectives, à découvrir jusqu’au 2 juillet. NR Anne Bertoin, Les luttes invisibles, jusqu'au 2 juillet, galerie Le Réalgar

LES RÊVES CHAOTIQUES D'ANNE BERTOIN de JEAN-EMMANUEL DENAVE

Le petit bulletin , Lyon, 29 mars 2016 - Ni soleil, ni lune indique le titre de la nouvelle exposition de la la peintre lyonnaise Anne Bertoin (jusqu'au 7 mai à la Galerie 48). Le décor est planté et la lumière asphyxiée dans de petites ou de grandes toiles souvent très sombres qui se "situent" aux confins de la conscience et de l'inconscient, de la perception éveillée et du flottement visuel onirique... On devine, à travers des coulures nombreuses et des traces picturales gestuelles, ici une montagne enneigée, là l'intérieur vaste et triste d'un hangar abandonné. Le « monde est sans repères » précise encore l'artiste et visuellement, matériellement, en friches. Et l'on ne sait si ce chaos pictural est voué à la ruine ou à une renaissance prochaine. Qu'importe au fond, car l'artiste, marquée autrefois par les grands espaces canadiens et le dripping d'un Pollock, propose aujourd'hui au spectateur un trajet visuel qui se déploie de lui-même, qui ne tend vers nul horizon mais se replie plutôt dans l'ombilic de l'intime et du rêve.

LES VASTES PAYSAGES TOURMENTES D'ANNE BERTOIN par FABIEN GIACOMELLI

Le Progrès, Lyon, Le 5 mai 2016 - Pour sa deuxième exposition à la Gerlerie 48, Anne Bertoin poursuit son exploration d’un univers imaginaire entre veille et onirisme, réalisme et fantastique, sur de grandes toiles. La peintre lyonnaise y représente de vastes espaces intérieurs vides, des forêts ou encore des reliefs enneigés dont l’image est troublée, voire tourmentée, par des gestes picturaux et de nombreuses coulures de peinture. La réalité et le temps y semblent mis en suspens, et toujours proches du chaos et de la destruction. Un travail artistique exigeant, singulier et troublant.

LIBERTE

MIROIR DE L'ART- Numéro hors-série- janvier 2015 , Le Touquet -

ANNE BERTOIN ALPTRAUMHAFTE ZERREISSPROBEN IM ARTROOM par RAINER KALB

NORDBAYERN, 17 avril 2003 - (...) Le point culminant de la peinture de Bertoin est cependant "Galériens", qui semble être vue de l’intérieur d’un immense stade en ruine. Mais dans quels espaces le rectangle lumineux du ciel mène-t-il ? Au sol, des traits flous mènent à un point de fuite : sont-ils des voies ? Est-ce une station de métro enterrée ? Mais "galériens" signifie esclaves de la galère. Les murs du stade représentent deux galères en collision, les diagonales sont des avirons, le rectangle lumineux représente la trappe du navire. On se trouve dans le ventre de la galère, plus précisément dans les cauchemars des esclaves des rames dont le rythme implacable les poursuit jusque dans leur sommeil. (...)

LES NOUVELLES PERSPECTIVES DE LA SOUVERAINETE de THIERRY CHARLES

Ed. de L'Harmattan , juin 2015 , Paris - Oeuvre en page de couverture .

L'IMAGINATION RAVAGEUSE ET SISMIQUE D'ANNE BERTOIN par VERONIQUE QUEFFELEC

EuroMédiations, www.ie-lobbying.net, 13 mars 2014 - Je suis séduite par ce monde dévasté, où les valeurs que l'on croyait sûres semblent détruites. Où tout existe, non dans un cadre mais dans des cercles présents sur toutes ses oeuvres, tourbillonnants, engendrant le déséquilibre, " l'essorage" et après.. on ne sait pas...Personne ne peut le dire. Peut-être un autre monde, le même détruit, ou recomposé avec une âme ou sans.Adieu les valeurs judéo-chrétiennes, le cartésianisme, toute forme de rangement. ( ...)Anne B. écrit peindre "des catastrophes à l'origine incertaine". Elles préfigurent ce qui se passe, la destruction de l'environnement, l'explosion du système économique, social, le "rabotage" des égos, de l'égoïsme, de l'égotisme.La psychologie fracassée de l'adolescente sans repère. Les scènes apocalyptiques encore fiction il y a peu deviennent notre quotidien.

TOPOLOGIES INCERTAINES de JEAN-EMMANUEL DENAVE

Le Petit Bulletin , 25 février 2014, Lyon - Face aux grands paysages ou espaces intérieurs (usines, bâtiments industriels...) d'Anne Bertoin, nous sommes d'abord comme stoppés dans notre "élan de voir". Arrêtés par un rideau de coulures, de taches neigeuses, de traînées désordonnées... Cet empêchement pictural est aussi une invitation à baisser les armes affûtées de la perception et de la conscience, à s'avancer sans repères au sein d'espaces étrangement inquiétants, de ruines, de traces chaotiques de l'inconscient, d'une topologie du rêve... «Le Rêve est une seconde vie écrit Gérard de Nerval dans Aurélia. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible... Nous ne pouvons déterminer l'instant précis où le moi, sous une autre forme, continue l’œuvre de l'existence. C'est un souterrain vague qui s'éclaire peu à peu, et où se dégagent de l'ombre et de la nuit les pâles figures gravement immobiles qui habitent le séjour des limbes...» Une fois ce seuil initiatique et plastique franchi, nous découvrons des lieux dévastés, des forêts déchiquetées et tourmentées et des usines abandonnées, où la présence humaine se réduit à une ou deux silhouettes à peine perceptibles. L'ombre romantique du peintre allemand Caspar David Friedrich y rôde. Celle de son compatriote contemporain Anselm Kiefer aussi. No man's land «Mon travail repose sur l'idée de "trace mnésique" écrit Anne Bertoin. A mi-chemin entre le conscient et l'inconscient, le tableau conduit le spectateur dans un no man's land imaginaire où l'histoire individuelle cède la place à l'histoire collective». Histoire collective faite ici de forces qui nous dépassent et de catastrophes indéterminées du passé. Née à Lyon en 1963, diplômée des Beaux-Arts de Paris, Anne Bertoin a passé une grande partie de sa vie au Canada. Les grands espaces de ce pays imprègnent fortement ses toiles, emportent au loin sa psyché et ses références autobiographiques. Et l'on pense beaucoup en découvrant ses œuvres à un autre artiste ayant vécu au Canada et qui transforme ses paysages en espaces mentaux traversés d'étrangeté : l'Ecossais Peter Doig. Ce dernier peint lui aussi des atmosphères troubles s'appuyant sur des effets picturaux de coulures, où les choses demeurent indécises, équivoques, entre apparition et disparition. «Des formes émergent d'un tourbillon de taches poursuit Anne Bertoin, de drippings abstraits : ruines, rochers, routes, arbres, êtres humains ; elles portent par transparence les traces de plusieurs mémoires, époques et lieux, luttant pour ne pas retourner au chaos dont elles viennent de sortir». Une expérience sensorielle qui s'avère des plus troublantes.

In " 100 PEINTURES CONTEMPORAINES"

MIROIR DE L'ART, n° 43, mars 2013, Le Touquet -

L'INDUSTRIE EN CALE SÈCHE de THIERRY CHARLES

Editions L'Harmattan, Paris, avril 2013 - Oeuvre en page de couverture.

In : 100 ARTISTES ( INCONTOURNABLES ) D'AUJOURD'HUI

Miroir de l'art , février 2012 , no 33, Le Touquet-

LE SALON DE PRINTEMPS FLIRT AVEC L'ART CONTEMPORAIN par iSABELLE BRIONE

Le Progrès, Lyon, 17 mars 2012- (...) Son autre fierté, c'est la venue d'Anne Bertoin, de Montréal. Elle évolue "dans un univers sombre, avec une peinture de la dévastation qui se situe dans une veine très actuelle"(...)

ANNE BERTOIN - NO MAN'S LAND de LUDOVIC DUHAMEL

Miroir de l'art., 29 sept 2011, Le Touquet - La projection du pire. Un état de décomposition avancée, une société en déliquescence dont il ne subsisterait que ruines et désolation. Anne Bertoin n’y va pas par quatre chemins et, par le truchement de la peinture, nous donne à voir un univers ravagé. Des lieux détruits – ponts, musées, jetées, usines… sur lesquels semblent régner un indescriptible chaos. C’est un récit implacable de ce qui pourrait advenir, quelque chose de l’ordre du roman d’anticipation. On pense à La Route de Cormac Mac Carthy, à Ravage de Barjavel ou à l’humanité éteinte de La Planète des Singes de Pierre Boulle. Oui, la projection du pire. Aux confins de notre réalité visible, à l’autre bout du spectre, il y a le mot fin, lequel rime peut-être, qui peut savoir, avec le mot cataclysme, Jugement Dernier ou toute autre terminologie censée d’écrire l’apocalypse. Anne Bertoin, par cette peinture sans concessions, questionne l’avenir de l’humanité : quel monde pour demain ? Sans doute, aux âmes inquiètes, ces apocalypses urbaines, ces fatalités industrielles, résonneront comme autant de mises en garde, rappelant les effrayantes images de Tchernobyl, du 11 septembre, de Fukushima ainsi que de quelques autres catastrophes dont le souvenir ne cesse de hanter note civilisation. D’autres âmes, plus sensibles ou plus inconscientes, seront tentées de fermer les yeux, arguant peut-être de ce que la peinture ne devrait pas aborder ce genre de thèmes, que là n’est d’ailleurs pas son objet, préférant ainsi envisager des visions plus bucoliques et anodines de nos univers communs, oubliant un peu vite que la peinture est un art qui vise à montrer le monde sous un jour personnel, au même titre que la littérature ou la musique, ce pourquoi, faut-il le rappeler, toute musique, par exemple, a sa place au Panthéon des arts vivants, le rock, le jazz ou le rap au même titre que la musique classique. Classique justement, cette peinture pourrait le devenir tant elle s’appuie pour illustrer ses propos « dévastateurs » sur une technique et un dessin sans failles. Dans ces tableaux – subtilité supplémentaire - s’oppose une gestuelle intuitive à un art consommé de la représentation. Le regard oscille, s’interroge, recompose une image de la mémoire des lieux à partir de plusieurs strates de lecture. Comme si l’artiste nous prenait par la main pour nous faire remonter le temps jusqu’aux prémices de la catastrophe, une sorte de voyage à l’envers, qui s’entend comme une mise en garde. Exposition visible chez UNI-VER, Paris 11e, jusqu'au 1er octobre

ANNE BERTOIN

In " Echo d'expos" - AZART, janvier-février 2011, Paris - Espace culturel universitaire, La Galerie du Crous de Paris accueille des artistes sélectionnés par un jury de professionnels (enseignants, galéristes...) et expose leurs dernières créations . Pour ce début d'année, c'est Anne Bertoin qui a retenu notre attention (...)

AU MUSEE D'ART CONTEMPORAIN DES LAURENTIDES par ANDRE-ANNE ROY

ACCES LAURENTIDES, 10 juillet 2009 - Les notions d’espace et de composition architecturale sont au cœur d’une étonnante exposition présentée cet été au Musée d’art contemporain des Laurentides. Lieux composés nous propose le travail de huit artistes dont les œuvres font preuve d’une réelle sensibilité à l’espace et au lieu, à la composition architecturale et à son processus de création, ainsi qu’aux relations affectives que nous entretenons avec ces constructions. Parmi la variété d’œuvres présentées, certains artistes se penchent plus particulièrement sur les qualités esthétiques des constructions architecturales, certains sur leur portée symbolique, d’autres sur leurs résonnances affectives. Ainsi Johanne Gagnon s’intéresse au processus de réalisation d’un projet d’habitation en élevant le travail préparatoire – esquisses, croquis et plans – au rang d’œuvre poétique présentant des qualités plastiques indéniables. Peter Gnass relève de son côté les caractéristiques formelles d’un lieu somme toute banal en pointant le caractère toujours fragmentaire de la perception. Mathieu Gaudet crée pour sa part des formes sculpturales qui s’intègrent à l’espace et apparaissent telles des structures présentant une forte influence du paysage. Dans l’installation in situ de Serge Marchetta, le dessin passe à la troisième dimension et se matérialise dans une composition qui envahit l’espace et se déploie en utilisant les paramètres de l’architecture du musée. L’enveloppe muséale est au centre de l’œuvre présentée par Richard Coté qui sous la forme de l’abri Tempo recrée l’espace neutre et modulable de l’espace d’exposition. Jose Luis Torres présente des sculptures qui prennent la forme de valises qui se déploient pour révéler des éléments architecturaux qui apparaissent tels des paysages transportables évoquant l’idée du nomadisme tout en référant à la mémoire personnelle de l’artiste. La notion de mémoire est également présente dans l’œuvre de Karine Payette dont l’installation vidéo traite de l’attachement au lieu et à son rôle dans la définition identitaire. Dans un registre plus collectif, les tableaux d’Anne Bertoin où l’architecture industrielle se fait ruine interrogent la pérennité de nos modes de vie, de notre société et de ses valeurs. S’il est parfois malaisé de rassembler dans une même exposition des propositions artistiques variées issues de démarches singulières, c’est avec une réelle cohérence que l’exposition Lieux composés rassemble les œuvres d’artistes dont le travail nous questionne sur notre rapport à l’architecture et sur le rôle qu’elle occupe dans notre expérience du quotidien. Une exposition d’art actuel qui saura séduire l’amateur néophyte comme le spécialiste en art visuel.

LIEUX COMPOSES DU 21 JUIN AU 6 SEPTEMBRE 2009

KOLLEKTIF, juin 2009 - Produite par le Musée d’art contemporain des Laurentides, l’exposition Lieux composés est un regard unique et sensible sur la création d’espaces et sur l’interrogation des artistes contemporains en lien avec la conception architecturale. L’exposition regroupe le travail de huit artistes interpellés par la notion d’architecture. Chacune des œuvres structure l’imaginaire d’un lieu. Les unes se relèvent de l’esquisse ou de la maquette, d’autres des spécificités structurelles de l’habitation. Charpentes, assemblages, matériaux se succèdent dans l’espace d’exposition afin de composer des lieux architectoniques souvent insolites. L’exposition s’organise autour des lieux composés par huit artistes : Anne Bertoin, Richard Côté, Johanne Gagnon, Mathieu Gaudet, Peter Gnass, Serge Marchetta, Karine Payette et Jose Luis Torres.

ANNE BERTOIN À LA GALERIE CRAIG SCOTT

INTERVIEW sur RADIO CANADA , Toronto, 7 octobre 2008, Canada -

ANNE BERTOIN AT THE CRAIG SCOTT GALLERY par GARY MICHAEL DAULT

In Gallery Going, THE GLOBE & MAIL Toronto , le 13 janvier 2007, Canada - Anne Bertoin was born in Lyon, educated in Paris, and since1988, has been living and working in Montreal. This is her first solo exhibition in Toronto. She calls her exhibition Fractured Visions. It’s made up mostly of paintings, but also includes a handful of quite impressive sculptures made of resin, which has been expressionistically pounded and pummeled into attenuated lengths of worn and knobby bone-ivory. A few of these propped or trailing bone-works, like her Samothrace, clearly suggest historic artifacts. Others, like Elle et lui, look like sinister discoveries from some haunted archeological dig. Some of the paintings are stupendous. Given the degree to which they bend their maelstrom energies toward the suggestion of vast, derelict industrial spaces and structures, somebody’s bound to bring up the dead-tech photographs of Edward Burtynsky or the tragic cultural Gotterdammerung incarnated by German superstar Anselm Kiefer.But Burtynsky’s photos live in the panoramic here and now, and Kiefer’s hudge mudslide eloquence is tetheredto a nationalistic past. Bertoin’s dizzing paintings, by contrast, situate themselves somewhere either in the realms of the mythic subconscious, the industrial id, or somewhere in the destructive present of the personally apocalyptic imagination. Some of her paintings, like the breathtak ing Vélodrome or Amphithéâtre are so splashed and flung (the acrylic-like vynilic paint she uses is as thin as watercolour), the paintings seem to have come struggling toward themselves without the artist’s knowledge. It makes them feel all the more persistent, venerable and disturbing.

SAMOTHRACE par GARY MICHAEL DAULT

WALKING THE LINE , #39, september 2007, Art Post.Info - (...) Bertoin's sculptures look like ragged old bones, craked and damaged, pickled with agee- unearthed (...) They look found, in other words, not fabricated. The scultures are made of resin(...) These near-bones of Bertoin's Samothrace cannot but bring to mind the Hellenistic sculpture, The Winged Victory ( or Nike) of Samothrace(...) Certainly there is nothing of Greek grace about them; rather they are primitivistic specimens thrown up by the hypothetical pre-time of the artist's devising, wired together into some kind of hypothetical configuration-like some archeologist's best guess.Why Samothrace, then? I'd say it was merely- sheerly, economically, brillantly- the tumble of " body" kept buoyant by the single, upraised, flange-like "wing" of resin-bone. That's all it has taken to make this Winged Victory live and take flight anew; the lift, the upraisedness of bone. Bertoin's sculpure is not the Winged Victory, after all, but its squeletal remains- the skeleton of a carving, the bone of a bone. Samothrace is skeleton-as-idea-within-bone, as idea inside idea. It's cristallization of History and, in the end, a model of thought itself.

ANNE BERTOIN PEINT LE DESTIN COLLECTIF par EVE PAVESI

L'EXPRESS, Toronto , semaine du 23 janvier au 29 janvier 2006 , Canada - Des ossements inhumains et des espaces dévastés. Avec son exposition intitulée Fractured Visions à la galerie d’art Craig Scott, l’artiste française basée à Montréal nous entraîne dans un monde chaotique qui oscille entre le conscient et l’inconscient. «Je veux engager les gens dans le processus de re-création de l’image.» Voilà le parti-pris artistique d’Anne Bertoin. Les tableaux présentés ne font aucun sens au spectateur à première vue et le déstabilisent. On y voit au premier plan des coups de pinceaux, des traces de peinture qui a coulé et des taches. Ces traces sont très importantes pour Anne Bertoin car il s’agit de son point de départ. Au début de chaque peinture, l’artiste commence par faire des marques sur la toile et essaye d’y voir quelque chose. C’est à partir de cette interprétation qu’elle va construire et organiser son œuvre qu’elle peut remanier à volonté. «J’utilise de la peinture liquide, ce qui me permet de pouvoir réintervenir plusieurs fois sur le tableau jusqu’à ce que l’espace me semble cohérent.» Ces tâches sont aussi un moyen pour l’artiste de rappeler qu’il ne s’agit que d’une peinture. «Contrairement à Dali qui peint l’imaginaire proprement avec des tableaux bien léchés où l’on peut facilement s’échapper, moi je veux rappeler qu’il ne s’agit que d’une peinture et que l’on ne peut pas s’y échapper.» Anne Bertoin veut faire partager son expérience d’interprétation des taches à tous ses spectateurs. Chacun est invité à s’arrêter devant ses tableaux et laisser son cerveau trouver une interprétation. L’originalité de la démarche est que chaque personne pourra y voir quelque chose de différent. Rien n’est jamais dessiné de façon à ce que l’on soit sûr de sa nature. Publicité La grandeur de certains tableaux qui représentent des espaces dévastés, leur trois dimensions ainsi que l’absence de forme humaine invitent le spectateur à entrer dans l’œuvre et à se poser des questions. «Si je dessine une personne au milieu de mon tableau, cela introduirait une notion d’échelle qui empêcherait le spectateur de s’y projeter.» Les peintures d’Anne Bertoin, tout comme ses sculptures en bois et en résine, placent le spectateur dans un monde directement sortit d’un mélange entre son inconscient et l’imaginaire. «Cet univers peut être l’avenir ou même le passé mais c’est un monde où il faut survivre.» La seule chose que l’on peut distinguer ou ressentir est la dévastation dont l’origine reste un mystère. Cet aspect tragique, Anne Bertoin veut le confronter aux images parfaites que l’on peut voir aujourd’hui dans les publicités et qui renvoient à son sens une image fausse, erronée. La vision qu’elle propose est celle d’une société où les technologies d’aujourd’hui conduisent les hommes à manier des forces qu’ils ne contrôlent pas toujours. De par ses œuvres, l’artiste veut rappeler ce qui s’est passé ou se passera, comme une sorte d’histoire ou de destin collectif.

ANNE BERTOIN OU L'AUSCULTATION DU DESASTRE PAR PIERRE GAUDRIAULT et AURORE CARTIER

L'EVOLUTION PSYCHIÂTRIQUE, octobre-décembre 2006, vo. 71- No 4, p. 782 à 786, Verdier, Paris - Risquer l'engloutissement ou reculer.Nous n'avons pas le choix. Impossible de rester sur le seuil. Il faut s'aventurer dans cet espace disloqué ou reculer. Anne Bertoin ouvre dans ses toiles une perspective profonde, elle nous invite à y basculer, à nos risques et périls.La perspective, se demandait H. Damisch dans les années 80, n'est-elle plus qu'un jeu pictural du passé ? Trompe-l'oeil, anamorphoses et arrières-plans ont joui longtemps d'une grande faveur depuis qu'Alberti en avait exposé les fondements géométriques et tant que l'idéal des artistes était la référence à la Nature. On a souvent fondé leur habileté sur leur capacité à rendre l'illusion de l'espace dans cette fenêtre d'un tableau à deux dimensions. Ainsi pouvait-on donner une merveilleuse permanence à ce qui, dans des époques d'incertitude et de précarité, était promis à une disparition prochaine. Portraits et scènes commémoratives ont trouvé aujourd'hui, avec le déploiement populaire de l'audiovisuel, d'autres supports. Les peintres actuels n'ont plus besoin de témoigner directement des anecdotes du réel. Depuis plus d'un siècle, ils ont le plus souvent privé leurs modèles de tout réalisme spatial pour mieux souligner leur apparition singulière.Anne Bertoin a choisi une autre voie. Rejetant toute présentation immédiate de l'objet, elle l'enfonce dans des failles d'ombre, des pentes, des replis d'architecture ou de falaise, des caves profondes, des étages labyrinthiques. L'oeil explore ces creux et ces volumes aux limites incertaines. L'illusion est à son comble. "La perfection, écrivait B. Lamy en 1701, c'est que l'imitation soit si naturelle que la peinture fasse les mêmes impressions que la chose que le peintre a voulu imiter". D'une certaine manière, on peut dire qu'Anne Bertoin ne déroge pas à cette règle. Mais à condition de préciser que la distance ouverte au regard est un espace immatériel, se propage symétriquement vers le sujet regardant et s'enfonce en lui-même. Quelle est la nature de cet espace en miroir ? Anne Bertoin répond sans ambiguïté : c'est celui de l'intériorité psychique, dont elle force le déploiement, jusqu'en ses zones les plus intimes.Ainsi le tableau n'a de sens que pour celui qui ose franchir son seuil et entrer dans la profondeur de son champ. Il y a un risque à ce jeu-là que l’artiste a expérimenté elle-même en le peignant : c'est celui de s'y engloutir, de se fondre dans l'obscurité d'une terre vorace, disparaître corps et biens dans les entrailles du monde. Ce parcours dantesque qu'elle a parcouru pour nous, elle l'exhibe sans pudeur; ses visions intérieures sont celles d'un monde défait, d'une désolation qui nous confronte à nos propres pertes. Si l'on se réfère à la théorie du Rorschach, la construction d'une perspective atmosphérique sur un espace bidimensionnel (réponse Vista) renvoie à l'introversion douloureuse, sentiment dont l'artiste a nécessairement une expérience personnelle pour être capable de si bien l'évoquer. Mais ce qui compte surtout, c'est que son spectateur soit acculé devant ses toiles à ressentir son propre noyau d'introversion douloureuse avec suffisamment de jubilation pour ne pas s'en détourner. Un tel sentiment est issu d'une confrontation de l'image de soi à son propre idéal et le constat de la distance de l'un à l'autre; c'est une différence qui alimente le sentiment d'infériorité. Cette théorie d’Alfred Adler a été appliquée au test de Rorschach par Samuel Beck. Dans une certaine mesure, elle nous permet de comprendre le malaise éprouvé devant les toiles monumentales d'Anne Bertoin. Et pourquoi donc se confronter à une image dévalorisante de soi, pourquoi ne pas s'en échapper ? Un autre théoricien du Rorschach, John Exner, peut nous aider à répondre à cette question : il note que ces fameuses "réponses Vista" (fondées sur la perspective athmosphérique) émergent normalement dans le cours d'une psychothérapie d'orientation analytique, c'est à dire quand un individu se livre à une recherche critique sur lui-même. C'est à la fois faire un constat difficile sur soi mais aussi aspirer à un meilleur équilibre ; la critique est donc nourrie par une certaine idéalisation de sa vie et des objectifs à y atteindre (...)Cette mémoire prend l'apparence de vestiges de constructions complexes, effort laborieux d'une civilisation entière, industries désertées mais qui portent encore les marques de leur puissance. Des filins, des échelles, des passerelles font encore des liens multiples et rappellent quel niveau d'organisation fut atteint avant que tout soit abattu, piétiné, boulversé. Par qui ? Quelque horde d'envahisseurs, comme il en fut tant dans l'Histoire, aurait dévasté cette société urbaine avancée ? La fureur destructrice est-elle venue de l'extérieur ou bien de l'intérieur ? Qui a survécu à cette apocalypse ? (...)Mais s'il y a chez Anne Bertoin un regard tranchant sur la férocité collective, et même si elle fustige la décrépitude de la civilisation actuelle, on ne peut croire que son oeuvre ne soit que l'expression d'une critique sociale. On aurait tort d'y chercher quelque témoignage journalistique des dechaînements du monde politique ordinaire (...) La tyrannie du collectif, si sensible dans certaines politiques, l'est aussi dans l'histoire de chacun, au niveau familial. Un enfant ne naît pas libre, il est d'abord assujetti avant de prétendre à l'émancipation subjective. René Kaes a défini comme "souffrance subjective" (8) celle qui correspond à la difficulté de trouver sa place de sujet dans un groupe : nul doute que celui qui entre dans l'univers d'Anne Bertoin prend conscience de ce genre de souffrance (...)

LES ESPACES DEVASTES D'ANNE BERTOIN par BERNARD LEVY

VIE DES ARTS, p. 46_49, Volume 49, numéro 196, automne 2004, Montréal, Canada ------------------------------------------------------- POUR LIRE L'ARTICLE CLIQUER ICI et ALLER à LA PAGE 29 SVP.

L'UNIVERSITE DE MONTREAL VIENT D'ACQUERIR PLUS DE 60 NOUVELLES OEUVRES

FORUM, 20 septembre 2004 / volume 39, numéro 4 - Après le succès remporté l'an dernier par l'exposition qui a réuni les plus prestigieuses oeuvres d'art de l'Université, le Centre d'exposition récidive cette année en nous permettant d'admirer une autre partie de la collection permanente de l'UdeM. Rassemblées sous le titre Du nouveau du côté de la collection d'oeuvres d'art, la cinquantaine d'oeuvres exposées provient des quelque 60 nouvelles acquisitions faites par l'Université au cours de la dernière année. On doit la plus grande partie de ces acquisitions récentes à une initiative sans précédent prise par Marie-Agnès Parent, diplômée en études françaises. Se définissant comme une passionnée d'art qui connait très bien le milieu, Mme Parent avait trouvé plutôt déplorable, en visitant l'exposition de l'an passé tenue à l'occasion du 125e anniversaire, que l'UdeM ne possède pas de catalogue de sa collection. «Je me suis alors engagée auprès du Centre d'exposition à fournir le financement nécessaire à la production de ce catalogue, déclare-t-elle. J'ai aussi promis de solliciter de nouveaux dons auprès des artistes pour que la collection soit plus représentative de l'ensemble de la production québécoise.» Les artistes ou leurs légataires ont répondu «avec beaucoup de générosité» à l'invitation de Mme Parent. Au total, pas moins de 33 oeuvres signées par 26 artistes peintres, photographes et sculpteurs ont ainsi été léguées à l'Université. Parmi eux, on remarque les Pellan, Riopelle, Guido Molinari et Claude Tousignant, mais également des artistes en voie de faire leur marque comme Anne Bertoin. (...)

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